Le coût de revient, comment ça marche ?

Le coût de revient se définit par toutes les dépenses encourues dans la production d’un bien ou d’un service rendu, afin de mieux appréhender ce concept, de réaliser un calcul expéditif, d’évaluer la rentabilité d’un produit ou d’un service et de déterminer des prix de vente compétitifs. Ces données cruciales guident donc l’entreprise dans les choix d’investissement et dans la planification financière à court et à long terme.

Il existe deux grands types de coût de revient : les coûts directs et les coûts indirects.

-> les coûts directs se rattachent directement à la production d’un bien ou service par exemple les matières premières nécessaires, la main d’œuvre, etc.

-> les coûts indirects sont ceux sans lesquels il ne serait pas possible de réaliser une activité économique, mais cela ne peut pas être attribué spécifiquement à un produit ou service. Par exemple la location des locaux commerciaux, ou encore, la publicité.

Afin de calculer le coût de revient, cette formule doit être utilisée :

Coût de revient = coût direct + coût indirect

Petit plus : pour calculer le coût de revient unitaire, c’est-à-dire le coût de chaque produit, il faut diviser le total des charges par le nombre d’unités produites.

EXEMPLE :

Si une entreprise fabrique 1 000 produits avec :

  • Des coûts directs de 20 000 € (matières premières, main-d’œuvre),
  • Des coûts indirects de 5 000 € (frais de structure, énergie, location),

Le coût de revient total sera de :

20 000€ + 5 000€ = 25 000€

Le coût de revient unitaire sera de : 

25000 € / 1000 (unités) = 25 €

Ainsi, le coût de revient pour chaque produit est de 25 €.

La société commerciale a été fondée dans le but de générer des bénéfices. En calculant le coût de revient, elle a accès à des données qu’elle peut utiliser pour guider les décisions concernant le développement de ses activités.
En réalité, ces informations peuvent aider à diminuer ou à éliminer les dépenses superflues. Ainsi, l’entreprise pourra se focaliser davantage sur les aspects les plus lucratifs de l’activité et éliminer les produits les moins rentables. En d’autres termes, elle aura une meilleure compréhension de sa situation financière et des moyens de l’améliorer.

Auteur de cet article :

Sacko DIOMBERA

Fondateur de COPILOTE ECA

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